L’IFC 5, un nouvel espoir pour l’interopérabilité

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Le standard IFC, crucial pour l’échange de données ouvertes dans la construction, est critiqué pour sa lourdeur, complexité et lenteur, car basé sur des technologies anciennes des années 1980. Pour répondre aux besoins actuels comme les flux cloud, la collaboration multidisciplinaire et l’IA, IFC 5 est développé avec une structure modulaire, granulaire et adaptée au cloud.Les principaux problèmes de l’IFC actuel sont :

  • Des fichiers monolithiques trop volumineux générant des échanges inefficaces.
  • L’incapacité à collaborer étape par étape sans réexporter entièrement les fichiers.
  • L’attente irréaliste d’un transfert de données totalement sans perte.

IFC 5 adresse ces points avec :

  • Une décomposition des données en petits modules indépendants (ECS).
  • La possibilité de mises à jour partielles et collaboratives par segments de données.
  • Un passage du format EXPRESS à JSON plus léger et plus compatible cloud.
  • Une publication modulaire progressive favorisant une adoption rapide.
  • Une compatibilité renforcée avec le cloud et l’intelligence artificielle.

Le service de validation buildingSMART accompagne ce développement en vérifiant la qualité et la conformité des fichiers IFC aux normes, améliorant ainsi la fiabilité des échanges.Cette évolution ne vise plus à traiter des fichiers statiques, mais à permettre une collaboration sur un ensemble dynamique de données. IFC 5 résulte d’une collaboration ouverte entre buildingSMART, éditeurs de logiciels et intégrateurs, promettant une interopérabilité plus efficace, pratique et moderne pour les projets de construction.En résumé, IFC 5 marque le passage d’un format monolithique à une norme légère, modulaire et collaborative, adaptée aux exigences numériques actuelles du secteur de la construction.