Le béton saveur café, what else?

Quand on jette des choses comme les restes de nourriture à la poubelle, ils se décomposent et créent un gaz appelé méthane. Ce gaz est très mauvais pour l’air que nous respirons, encore pire que le CO2. Les restes de café sont une grande partie de ce problème. Alors, nous devons trouver une façon de réutiliser ces restes de café au lieu de les jeter.

Une façon pourrait être de les utiliser pour aider à faire du béton, un matériau utilisé pour construire des choses comme des bâtiments et des routes. Mais à cause de toutes les choses organiques dans les restes de café, nous ne pouvons pas simplement les mélanger dans le béton.

Il y a donc un projet où les scientifiques ont essayé de chauffer les restes de café à différentes températures pour voir comment cela pourrait aider. Ils ont mélangé les restes de café chauffés avec du béton et ont effectué des tests pour voir comment cela fonctionne.

Ils ont découvert que si vous mettez simplement les restes de café dans le béton, cela rend le béton moins solide. Mais si vous chauffez les restes de café à 350 degrés, cela aide à améliorer le béton. En fait, cela a rendu le béton 29,3 % plus solide ! C’est donc une façon intéressante de réutiliser les restes de café et de rendre le béton encore plus fort.

Une équipe de recherche de l’Institut royal de technologie de Melbourne (RMIT) a montré l’an dernier que le marc de café pouvait renforcer le béton.

Le premier trottoir au café!

Attention, à partir de là, c’est technique… :kissing:

Une étude examine l’impact de différentes températures de pyrolyse sur les propriétés physico-chimiques et mécaniques du béton mélangé contenant différentes concentrations de marc de café usagé (SCG = Spent coffee grounds, ou marc de café), de biochar de café produit à 350°C (350CBC) et de biochar de café produit à 500°C (500CBC).

La pyrolyse du SCG décompose thermiquement le contenu organique, laissant derrière elle un biochar riche en carbone et poreux. La porosité du biochar de SCG augmente avec l’augmentation de la température de pyrolyse. L’ajout de SCG libère des composés organiques qui entravent la réaction d’hydratation des particules de ciment, nuisant ainsi considérablement à la résistance à la compression du béton mélangé avec du SCG. Cependant, la pyrolyse du SCG à 350°C (350CBC) a considérablement amélioré ses performances dans le béton. L’inclusion de 350CBC a permis une augmentation générale des résultats de résistance à la compression jusqu’à un niveau de remplacement maximal du sable de 15%.

Le biochar de 500CBC, plus poreux et fragile, a montré une microfissuration à l’intérieur et dans les zones entourant les particules de biochar de 500CBC, ce qui a eu un impact négatif sur les résultats de résistance à la compression. Cependant, le 500CBC a montré une excellente performance de liaison avec la matrice de ciment, similaire à celle du 350CBC.

En se basant sur ces résultats positifs, il est recommandé de réaliser des tests mécaniques et de durabilité à long terme sur le 350CBC pour ses applications potentielles dans l’industrie de la construction. Les effets d’autres températures de pyrolyse sur les performances du biochar de SCG dans le béton doivent être explorés.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959652623023636

béton bilan carbonne reste tout a faire mais ca bouge,
https://www.neozone.org/innovation/linvention-du-premier-beton-qui-capte-le-carbone-197-kg-m³-en-moins-que-le-ciment-traditionnel/

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Oui faire du béton « béton » est une vieille question que les Romains connaissaient bien. Ils n’étaient pas très café, mais ils avaient ingénieusement amélioré leur béton: