Le "template" de la tablette de numérisation

La photo révèle beaucoup de choses, par leur présence ou leur absence :

  1. D’abord l’absence d’une tasse de café. À l’époque, on craignait comme la peste de la déverser par accident dans le clavier.

  2. La présence d’un crayon. On n’était pas encore à l’ère du « sans papier ».

  3. La présence du manuel et du gabarit de tablette de la version R12 d’AutoCAD (sorti en juin 1992). Cette version fonctionnait surtout sur le système d’opération DOS (l’ordinateur qu’on voit ne pouvait exécuter mieux). Sur certains postes beaucoup plus puissants, des variantes du système d’exploitation Unix étaient disponibles. La version de Windows 3.1 venait à peine de naître et aucune version d’AutoCAD n’y fonctionnait. Il y avait par contre une version pour le Mac qui a plus ou moins été populaire (voir Autodesk AutoCAD r12 (Mac).

  4. La présence d’une calculatrice. Malgré l’ordinateur conçu pour faire des calculs, la plupart des utilisateurs opéraient encore DOS, un système d’exploitation ne pouvant effectuer qu’une tache à la fois et n’avait pas d’interface graphique.

  5. La présence d’une tablette digitalisante Summagraphics, probablement une MM1201 (la photo est trop petite pour que j’en sois certain mais c’était le modèle populaire en 1992). L’utilisation d’une souris était une avancée énorme pour l’époque vue la non compatibilité avec DOS.

  6. La présence d’une lecteur de disquette 3.5" (7,6cm). C’était la méthode préférée pour archiver les fichiers de dessin. Les réseaux étaient très rares à l’époque. Il n’y avait pas non plus de clé USB.

  7. On l’a mentionné, la version d’AutoCAD selon la photo était la version R12. C’était la première version permettant l’usage de boite de dialogue. Voir Histoire concise de la programmation dans AutoCAD à ce sujet.

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