Entre 2018 et 2023, le nombre d’apprentis dans les métiers d’art du patrimoine bâti a considérablement augmenté, notamment chez les charpentiers (+44%), les maçons du bâti ancien et les zingueurs, dont les effectifs ont presque doublé. Les métiers de niche, comme les facteurs d’orgue et les vitraillistes, ont également vu leurs apprentis se multiplier.
Cette croissance s’explique par la réforme de 2018 et les subventions à l’apprentissage, mais aussi par un « effet Notre-Dame », lié à la médiatisation de la reconstruction de la cathédrale. Des métiers comme couvreur (+23%), tailleur de pierre (+40%) ou ébéniste (+31%) répondent aux aspirations de jeunes en quête de sens ou en reconversion.
Cependant, le projet gouvernemental de réduire les aides à l’apprentissage suscite des inquiétudes parmi les artisans, qui craignent une baisse des recrutements et des conséquences sociales importantes.