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Reconnaissance professionnelle : Ils réclament une reconnaissance officielle de leur profession, actuellement identifiée par le statut juridique de leur structure plutôt que par leur métier. De plus, la suppression d’un ministère dédié à la formation professionnelle dans le nouveau gouvernement suscite des inquiétudes quant à la visibilité et à l’avenir de leur secteur.
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Communication et informations : Ils demandent une meilleure communication et des informations claires de la part du gouvernement sur les plans et les politiques affectant la formation professionnelle, étant donné les défis économiques que la France doit relever.
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Impact des réformes sur les plus précaires : Les réformes, notamment celle envisageant de faire payer une partie de la formation via le CPF aux salariés, inquiètent les formateurs, car cela pourrait pénaliser les travailleurs les plus précaires pour qui le CPF a été conçu.
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Calcul du prix de la journée de formation : Les formateurs souhaitent un calcul réaliste du prix de journée, actuellement basé uniquement sur le temps de face-à-face pédagogique, ce qui sous-évalue leur travail.
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Mesure de la contribution économique : Ils demandent une reconnaissance de leur contribution économique réelle, souvent dissimulée dans les paramètres économiques qui ne reflètent pas la totalité de leur activité.
Concernant l’augmentation des contrôles, celle-ci affecte les formateurs de manière ambivalente. Bien qu’elle soit vue comme nécessaire pour maintenir des standards élevés et lutter contre les abus, elle peut représenter une pression supplémentaire sur les formateurs, en particulier les petits indépendants.
Le changement de paradigme de la formation professionnelle vers une approche plus axée sur les besoins des entreprises pourrait modifier la demande pour les services des formateurs indépendants. Cela soulève également des questions sur la rentabilité de leurs activités et les opportunités d’innovation dans un marché en mutation.
Les formateurs indépendants sont cruciaux pour la formation professionnelle en France, mais ils font face à des défis et des pressions croissantes. Il est crucial de reconnaître leur contribution et de les soutenir pour qu’ils puissent s’adapter et innover dans un environnement en évolution constante. L’avenir de la formation professionnelle en France dépendra de la capacité du secteur à répondre aux besoins changeants du marché du travail et à l’importance que le gouvernement lui accordera dans la reconquête de la souveraineté économique.