L’histoire de la verticalité humaine commence avec les pyramides égyptiennes, monuments mathématiques de 146 mètres construits vers 2500 av. J.-C.
Les cathédrales médiévales poursuivent cette ambition, s’élevant vers le ciel avec des techniques empiriques et une foi architecturale.
La révolution industrielle transforme cette quête avec l’acier et l’ascenseur, permettant aux premiers gratte-ciels de Chicago de défier la gravité.
La Tour Eiffel marque un tournant en 1889, symbole français de progrès technique à 300 mètres de hauteur.
Au XXe siècle, New York devient le temple des gratte-ciels, avec l’Empire State Building dominant à 381 mètres.
L’apogée contemporaine est la Burj Khalifa à Dubaï, monument technologique de 828 mètres, fruit d’innovations antisismiques et aérodynamiques.
Cette ascension verticale révèle un désir humain fondamental : repousser constamment ses limites, motivé non par la technologie, mais par l’ego et la curiosité.
La seule frontière aujourd’hui ? Le budget, jamais l’imagination.