Que ferez-vous le 19 janvier 2038 à 3h 14 min et 7 s?

Avouez que vous ne vous êtes pas posé la question :grin:

Le bug de l’an 2000 avait suscité des inquiétudes parmi les informaticiens, mais n’a pas abouti à la catastrophe redoutée. Cependant, de nouveaux problèmes pourraient émerger en raison de la façon dont les systèmes d’exploitation gèrent le stockage du temps.

Ce potentiel bug souligne les défis persistants liés à la gestion du temps dans les systèmes informatiques, en mettant en lumière le bug potentiel de l’an 2038. À l’instar du bug de l’an 2000, qui n’a pas abouti à la catastrophe redoutée mais a nécessité des investissements importants pour sa correction, ce nouveau problème découle de la façon dont les systèmes stockent le temps. Initialement codé sur 32 bits, le temps atteindra une limite le 19 janvier 2038, ce qui pourrait entraîner des dysfonctionnements similaires à ceux du bug de l’an 2000.

La correction de ce problème implique l’adoption du codage sur 64 bits, offrant une durée de vie plus longue. Les systèmes d’exploitation modernes ont déjà intégré cette correction, mais certains programmes et systèmes embarqués demeurent vulnérables. Des exemples d’incidents passés, tels que le dysfonctionnement des boutons d’appel dans les hôpitaux suisses ou le bug des iPhone 4, illustrent les conséquences potentielles d’une mauvaise gestion du temps.

Des incidents plus graves, comme l’échec de l’interception d’un missile Patriot en 1991 ou la panne des systèmes vitaux des avions de chasse F22 Raptor en 2007, soulignent l’importance critique de la gestion précise du temps, notamment dans les systèmes de navigation et de sécurité. La complexité croissante des microprocesseurs rend la prédiction du temps plus difficile, posant des défis persistants pour de nombreux systèmes, notamment ceux utilisés dans l’aviation et l’aérospatiale.

Le bug de l’an 2000 avait donné des sueurs froides aux informaticiens, sans mener à la catastrophe attendue. De nouveaux dysfonctionnements pourraient survenir en raison de la manière dont les systèmes d’exploitation stockent le temps.