Un mètre est déjà une unité de longueur, donc à première vue, “mètre linéaire” semble redondant. Pourtant, ce terme a un rôle pratique : il permet de préciser le type de mesure quand il existe plusieurs façons de quantifier quelque chose.
Explication :
- On utilise “mètre linéaire” dans les domaines comme le bâtiment, le bricolage, le textile, la vente de bois, de plinthes, de câbles, etc.
- Il sert à préciser que la mesure est prise “en ligne droite” (sur une seule dimension), par opposition à :
- mètre carré (surface),
- mètre cube (volume),
- ou mètre courant (qui est souvent synonyme, mais insiste sur la continuité, par exemple “5 m courants de plinthe”).
En gros, le commerçant ou le technicien veut dire :
“On ne parle pas d’une surface ou d’un volume, juste d’une longueur mesurée le long d’un objet.”
Exemple concret :
- Si tu achètes du tissu au mètre linéaire :
- Tu paies 1 m de longueur sur la laize (largeur fixe, ex. 1,50 m).
- Si tu achètes du carrelage au mètre carré :
- Tu paies pour la surface totale.
Le mot “linéaire” lève donc toute ambiguïté, surtout dans les domaines où plusieurs unités coexistent.
En résumé :
Dire “mètre linéaire” n’est pas une nécessité mathématique, mais une convention professionnelle pour rappeler qu’on parle bien d’une longueur simple et non de surface ou de volume.
- Je dis parfois mètre linéaire
- Je ne dis jamais mètre linéaire
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