Le texte examine la nature juridique des licences logicielles, expliquant que les licences sont devenues des contrats omniprésents dans la vie quotidienne, régissant l’utilisation de logiciels standards. Il distingue deux types principaux de licences : la licence par abonnement, de courte durée, et la licence dite « perpétuelle », concédée pour une durée illimitée. Cependant, l’article révèle que la notion de « perpétuité » est trompeuse sur le plan juridique, car le droit français prohibe les engagements perpétuels. Le texte clarifie que, selon la Cour de justice de l’Union européenne, une licence « perpétuelle » s’apparente à une vente de l’exemplaire du logiciel, conférant un droit d’usage définitif mais ne garantissant ni les mises à jour ni la maintenance continue, lesquelles dépendent de contrats distincts et limités dans le temps. En conséquence, la « perpétuité » est illusoire en pratique en raison de l’obsolescence rapide des logiciels, rendant l’investissement initial potentiellement moins rentable que prévu.