Panne mondiale d'Internet : pourquoi plus rien ne marche aujourd'hui ?

La solution peut-être ?

Salut,
J’ai une fois lu un article à ce sujet, il y a quelques temps déjà… Si je me souviens bien et que j’ai bien compris, ça permet d’évacuer de potentiels, résidus d’électricité statique dans la machine, et de bien vider l’électricité résiduelle qu’il pourrait rester dans certains composants. Ce qui permet à l’appareil de redémarrer bien proprement.
À confirmer !

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Voici l’explication détaillée de ce qui s’est passé, basée sur les rapports techniques publiés par Cloudflare hier.

1. Que s’est-il passé le 18 novembre 2025 ?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire vu l’ampleur des dégâts, il ne s’agissait pas d’une cyberattaque , mais d’une « boulette » interne (une erreur de configuration) aux conséquences disproportionnées.[1][2][3][4][5][6][7][8]

  • L’élément déclencheur : Vers 11h20 UTC, des ingénieurs de Cloudflare ont effectué une mise à jour de routine sur les permissions d’une base de données interne (ClickHouse).[5][6]

  • L’effet boule de neige : Cette modification mineure a provoqué un bug inattendu : elle a généré des doublons dans un fichier de configuration utilisé par leur système de « Gestion des Bots » (le système qui trie les humains des robots).

  • Le crash : Ce fichier a soudainement doublé de taille. Lorsqu’il a été envoyé automatiquement à tous les serveurs de Cloudflare dans le monde, il a dépassé la limite de taille autorisée par le logiciel principal (le Proxy). Résultat : le logiciel a « paniqué » et planté, coupant l’accès à environ 20 % du web mondial (ChatGPT, Spotify, Discord, X, etc.) pendant plusieurs heures.

C’est un cas classique en informatique où une petite erreur de maintenance se propage instantanément à l’échelle planétaire à cause de l’automatisation.

2. Rappel : En quoi consiste Cloudflare précisément ?

Pour compléter ma réponse précédente avec cet incident en tête : Cloudflare agit comme un filtre intelligent placé devant les sites web.

Dans le cas de cette panne, c’est précisément la fonction de « Filtrage des Bots » qui a causé le problème.

  • Normalement, quand vous allez sur un site, Cloudflare vérifie en quelques millisecondes « Est-ce un humain ou un robot spammeur ? ».

  • Le 18 novembre, le fichier contenant les règles pour prendre cette décision était corrompu (trop gros). Le « cerveau » du serveur n’a pas su le lire et, par sécurité, a préféré couper la connexion (erreur 500) plutôt que de laisser passer n’importe qui.

3. Les alternatives pour réduire cette dépendance

Cet incident relance le débat sur la fragilité d’Internet, qui repose sur trop peu d’acteurs.[1] Voici les solutions pour être moins dépendant, avec leurs limites :

A. L’approche « Multi-CDN » (La vraie solution technique)
Comme évoqué précédemment, la seule façon de survivre à une telle panne est de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

  • Principe : Une entreprise utilise Cloudflare ET un concurrent (comme Fastly ou Akamai).

  • En cas de panne : Si Cloudflare plante (comme mardi dernier), le trafic est automatiquement basculé vers Fastly.

  • Le problème : C’est complexe et cher. Seuls les géants du web ont le budget et les ingénieurs pour maintenir deux infrastructures parallèles synchronisées.

B. Revenir à l’hébergement « en direct » (Moins de dépendance, plus de risques)
On pourrait se passer de Cloudflare et connecter les utilisateurs directement au serveur du site.

  • Avantage : Si Cloudflare tombe, le site reste en ligne.

  • Inconvénient majeur : Le site perd son « bouclier ». Sans Cloudflare, le serveur se retrouve nu face aux attaques DDoS. À la moindre attaque, il tombera de toute façon. Pour 99% des sites, le risque d’être attaqué sans protection est jugé plus grand que le risque que Cloudflare tombe en panne une fois tous les deux ans.

C. L’auto-hébergement de la sécurité (On-Premise)
Certaines entreprises (banques, gouvernements) installent des boîtiers de sécurité physiques dans leurs propres locaux pour ne pas dépendre du Cloud. C’est très coûteux et demande une maintenance 24/7, ce qui est impossible pour une PME ou un site classique.

En résumé : Pour la majorité du web, Cloudflare reste un « mal nécessaire ». Le service offre une sécurité et une vitesse que peu peuvent s’offrir autrement. La panne du 18 novembre 2025 nous rappelle simplement que l’hyper-centralisation d’Internet crée des points de fragilité systémiques.[1]

Sources help

  1. lhebdoduvendredi.com
  2. cnews.fr
  3. mac4ever.com
  4. almcorp.com
  5. cyberpress.org
  6. thecyberexpress.com
  7. roundz.ai
  8. cloudflare.com
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