Cet article annonce un partenariat novateur entre POINT.P et la société canadienne CarbiCrete pour introduire en France les premiers blocs de béton sans ciment, marquant une avancée significative vers la construction durable. La production débutera en 2026 dans les Hauts-de-France, utilisant une technologie qui séquestre le CO2 en remplaçant le ciment par des sous-produits industriels, réduisant ainsi l’empreinte carbone des blocs d’environ 60%. Ce projet représente une étape majeure dans la décarbonation du secteur du bâtiment, offrant une solution concrète et performante pour l’habitat bas carbone sans altérer les pratiques des artisans. Les directeurs des deux entreprises soulignent l’importance de cette collaboration industrielle pour une construction plus respectueuse de l’environnement.
Quelle est l’innovation technologique au cœur des blocs de béton CarbiCrete ?
L’innovation de rupture développée par CarbiCrete réside dans l’élimination totale du ciment dans le processus de fabrication du béton. La technologie repose sur la réaction du CO₂ avec des sous-produits industriels, tels que les laitiers d’aciérie. Ces derniers remplacent le ciment et, de manière cruciale, séquestrent le CO₂, assurant ainsi le durcissement du béton tout en stockant du carbone dans les blocs.
Quels sont les avantages environnementaux des blocs béton sans ciment de CarbiCrete ?
Les premiers bilans estiment que l’empreinte carbone sur l’ensemble du cycle de vie de ces blocs est inférieure d’environ 60% par rapport aux blocs de béton standards. Cette réduction significative est due à l’absence de ciment (dont la production est très énergivore et émettrice de CO₂) et à la capacité de la technologie à séquestrer le CO₂. Une FDES (Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire) validée par une tierce partie fournira des valeurs précises début 2026.
Comment cette nouvelle technologie affecte-t-elle les performances et l’utilisation des blocs de béton ?
La technologie de CarbiCrete permet de produire des blocs de béton « bas carbone » sans compromettre leurs performances ou leurs usages. Selon Nicolas Godet, Directeur Général de POINT.P, ces blocs sont une solution tangible et fiable qui ne change pas le geste de l’artisan, garantissant ainsi une intégration fluide dans les pratiques de construction actuelles.
Quelle est la capacité de production prévue pour les blocs béton sans ciment en France ?
Dès 2026, la ligne de production de POINT.P aura une capacité de 20 000 tonnes de blocs béton sans ciment. Face à la demande anticipée des clients, cette capacité sera progressivement augmentée pour atteindre 40 000 tonnes à l’horizon 2027.
Quelle est l’importance de ce déploiement industriel pour POINT.P et CarbiCrete ?
Pour POINT.P, ce lancement industriel confirme son rôle moteur dans la décarbonation du secteur du bâtiment et marque une étape clé dans sa stratégie de construction durable. Pour CarbiCrete, l’entrée sur le marché français avec un partenaire de l’envergure de POINT.P est un moment charnière qui ouvre la voie à une adoption plus large de sa technologie en Europe et au-delà, rapprochant l’entreprise de sa vision de faire du béton une solution pour le climat.
Cette technologie a-t-elle déjà fait ses preuves ?
Oui, le déploiement industriel en France fait suite à une phase pilote menée au Québec depuis 2023. Lors de cette phase, CarbiCrete a démontré la robustesse de sa technologie, sa viabilité économique et son potentiel d’industrialisation, prouvant que ce qui était autrefois considéré comme une utopie est désormais une réalité concrète.
En quoi ces blocs béton sans ciment contribuent-ils à une construction plus durable ?
Ces blocs contribuent à une construction plus durable en réduisant drastiquement l’empreinte carbone des matériaux de construction, grâce à l’élimination du ciment et à la séquestration du CO₂ dans le béton. Ils offrent une solution concrète pour un habitat durable, sans sacrifier la performance, et s’inscrivent dans une démarche globale de décarbonation du secteur du bâtiment.
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