Oui sujet intéressant. Je ne connais pas assez de choses pour en parler à chaud (sans redémarrer… ) d’autant plus que je ne connais pas Linux.
Donc j’ai demandé à l’IA qui nous donne quelques précisions dont certaines que nous pouvions deviner:
[!Note]
La question se pose aussi pour la mise à jour des sites Web, pour Dessein-Tech j’en parlais ici
Il y a effectivement une différence de philosophie entre Windows et Linux dans la manière dont les mises à jour sont gérées, et cela ne tient pas seulement à un choix arbitraire de Microsoft, mais aussi à des contraintes techniques et historiques.
Pourquoi Windows impose souvent d’arrêter ou de redémarrer ?
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Architecture du système
- Windows charge énormément de composants critiques (drivers, services, DLL système) directement en mémoire et les verrouille.
- Modifier ces fichiers « à chaud » poserait un risque d’instabilité ou de corruption.
- Sous Linux, le système de fichiers, la gestion des bibliothèques partagées et la modularité du noyau facilitent le remplacement de composants en cours de fonctionnement.
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Compatibilité logicielle
- Windows doit supporter un écosystème énorme de logiciels et de matériels (dont beaucoup mal optimisés).
- Microsoft préfère forcer un redémarrage pour garantir que tout est rechargé proprement après mise à jour, au lieu de risquer des comportements incohérents.
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Sécurité
- Certaines mises à jour touchent à des éléments critiques comme le noyau, le registre ou des services système.
- Redémarrer garantit que la vulnérabilité est bien corrigée sans laisser tourner un composant vulnérable en mémoire.
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Héritage historique
- Windows traîne beaucoup d’héritage depuis les versions XP/7, alors que Linux a évolué avec la philosophie du « hot swap » (changement à chaud).
- Microsoft a commencé à améliorer les choses avec Windows 10/11 (par ex. les « mises à jour cumulatives » qui regroupent plusieurs patchs, ou les « mises à jour rapides » qui réduisent le temps de redémarrage), mais ça reste loin de Linux.
Pourquoi Linux s’en sort mieux ?
- Le système de paquets (APT, DNF, etc.) permet de mettre à jour les logiciels indépendamment du noyau.
- Les bibliothèques sont rechargées uniquement quand une application est relancée, donc l’utilisateur peut continuer à travailler tant qu’il n’a pas fermé/réouvert le programme.
- Le noyau peut être mis à jour « à chaud » avec des outils comme kexec ou kpatch (mais ça reste réservé aux serveurs critiques ou entreprises).
Alors, pourquoi Microsoft ne copie pas ce modèle ?
- Parce que ce serait un changement profond de l’architecture Windows.
- Et parce que Microsoft préfère garantir la stabilité de son système pour l’utilisateur lambda, quitte à imposer un redémarrage.
- Mais ils vont petit à petit vers plus de mises à jour transparentes (par ex. Microsoft Edge se met déjà à jour en arrière-plan façon Chrome, sans qu’on s’en rende compte).
En résumé :
- Oui, ce serait formidable de pouvoir utiliser son PC pendant toutes les mises à jour comme sous Linux.
- Techniquement, Windows n’est pas conçu pour ça, et il faudrait une refonte profonde pour atteindre ce niveau de souplesse.
- Microsoft améliore petit à petit le processus (temps de redémarrage plus court, plus de choses faites en arrière-plan), mais on restera toujours avec un certain nombre de redémarrages obligatoires.